Commerce : l’activité de transit en hausse de 30,3% au Congo

L’augmentation du chiffre d’affaires des transitaires en glissement annuel, selon les études officielles, est liée à la reprise des activités de l’import-export. Elle est essentiellement due à la hausse des importations et des exportations en zone portuaire qui ont progressé respectivement de 43,3% et 23,2% en glissement annuel, et de 28,6% et 9,0% en variation trimestrielle.

Au quatrième trimestre 2023, détaille le rapport de la Direction générale de l’économie(DGE), les principaux indicateurs de l’activité du transport maritime ont révélé de diverses tendances. Le revenu du secteur a connu une hausse de 20,0%, passant de 11,8 milliards FCFA fin 2022 à 14,2 milliards FCFA au quatrième trimestre 2023. Cette performance s’explique par le dynamisme du commerce extérieur et par l’accostage régulier des navires de grand tonnage.                                                                                                                                                                 

D’après la même source, le volume des embarquements a atteint 4 776 801,0 tonnes, contre 4 041 619,0 tonnes un an plus tôt, soit une hausse de 18,2%. Les débarquements ont, par contre, enregistré une baisse de 49,8%, passant de 1 987 616,0 tonnes au quatrième trimestre 2022 à 997 373,0 tonnes fin 2023.

La dynamique de l’import-export se justifie par la diversité des produits faisant l’objet des activités commerciales. A la même période étudiée, par exemple, le commerce des véhicules dans les deux grandes agglomérations a progressé de 12,7% en glissement annuel, passant de plus 14 milliards FCFA au quatrième trimestre 2022 à 16 milliards FCFA. A en croire la DGE, le contexte s’explique par l’augmentation de la demande, suite à la reprise des activités économiques.

Outre le commerce des véhicules d’occasion, l’importation des produits pharmaceutiques a attiré l’attention des auditeurs de la DGE. « Fin 2023, le chiffre d’affaires du commerce des produits pharmaceutiques a régressé de 8,5% en glissement annuel, fléchissant de 22,5 milliards FCFA à 20,6 milliards FCFA. Cette contraction est due à la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et à la concurrence déloyale des produits de la rue », a-t-on souligné dans le récent rapport sur la conjonction de la DGE.