Gestion forestière : les experts congolais planchent sur le concept de « forêt clarifiée » dans le contexte Redd+

Quatre-vingt-cinq délégués venus de la présidence de la République, du ministère de tutelle, des ONG et projets ainsi que des sociétés forestières prennent part à cette formation, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du processus Redd+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) au Congo.

Cet atelier de formation vise un double but : rappeler les objectifs, le contexte, les outils stratégiques et techniques de la Redd+ en République du Congo ; formuler et valider la définition de la forêt dans le contexte du processus Redd+ dans le pays.

Il est organisé avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization  - FAO), à travers le projet « Système de surveillance et de MNV nationaux, avec une approche régionale dans le bassin du Congo ».

Les participants à cet atelier travailleront sur le concept de forêt, de manière à acquérir un référentiel national plus adapté, capable de garantir la cohérence des travaux des experts nationaux et internationaux en matière d’évaluation de la superficie forestière nationale. 

À l’issue de l’atelier, le Congo se dotera d’une définition nationale du concept de forêt clarifiée, de façon participative, par l’ensemble des parties prenantes nationales au processus Redd+.

« La République du Congo, membre actif de la FAO, n’a pas encore validé une définition de forêt qui obéit aux trois principes de la définition, à savoir : la superficie minimale de la forêt, la hauteur minimale des arbres et le taux de couverture de la canopée », a souligné le directeur de cabinet du ministre de l’Économie forestière, Michel Elenga.

Le délégué du représentant de la FAO au Congo, David Bulman, saluant l’effort du Congo dans le domaine, s’est dit persuadé que cet atelier donnerait un coup de pouce pour la bonne marche du processus Redd+ en République du Congo.

« Je reste convaincu que cet atelier constitue pour le Congo une opportunité d’échanges qui vont faire avancer son processus Redd, ainsi que la mise en place de son système de suivi des forêts, au regard de l’appui technique que le projet MNV met à sa disposition », a-t-il conclu.