Afrique-Monde
Le ministère gabonais des Affaires étrangères a décidé, le 15 décembre, de rappeler son ambassadeur en Angola pour consultation, marquant ainsi un coup de froid dans les relations entre les deux pays.
La décision fait suite à la cinquième session du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui a maintenu des sanctions contre le Gabon jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Elle pourrait trouver son origine dans le fait que l’ambassadeur de l’Angola au Gabon aurait refusé, en sourdine, de reconnaître le nouveau leadership gabonais suite au coup d’État du 30 août, en refusant d’accepter le portrait du nouveau président, Brice Clotaire Oligui Nguema, aux côtés de celui du président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço.
Rappelons que le 4 septembre, la CEEAC, sous l’impulsion de son ... Lire la suite
Le Rwanda et la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique ont signé, le 18 décembre, un accord de siège pour la création d’un système de défense sanitaire en Afrique, incluant une industrie pharmaceutique de haute qualité dans le continent.
La cérémonie de signature a connu la participation active des représentants de l’Union africaine, des institutions financières ainsi que ceux de la Banque africaine de développement (BAD). Saluant cette initiative qu’il a qualifiée de louable, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a souligné que le président rwandais, Paul Kagamé, et son gouvernement ont montré leur sagesse pour avoir gracieusement accepté d'accueillir la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique. Car, il y a trois ans à peine que le monde était plongé dans l'une des pires pandémies mondiales, notamment la covid-19. Ce ... Lire la suite
Emploi, inflation, économie, sécurité dans l'Est du pays..., à vingt-quatre heures des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), quel bilan peut-on tirer du quinquennat du président-candidat Félix Tshisekedi, élu en 2019 ?
À son arrivée au pouvoir en février 2019, Félix Tshisekedi avait annoncé moins d’une dizaine de grandes priorités lors de sa prestation de serment. Notamment la pacification du pays, la démocratisation, la stabilité de l’économie, la lutte contre la pauvreté, la refondation de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption, la promotion d’une presse libre ou encore la construction d’infrastructures. Cinq ans plus tard, le président sortant est revenu sur ces priorités dans son discours sur l’état de la nation, en novembre dernier. Rappelant les efforts de son gouvernement pour la réforme de l’armée, ... Lire la suite
Le président malgache, Andry Rajoelina, 49 ans, a prêté serment le 16 décembre pour un second mandat après sa réélection au premier tour d'un scrutin boycotté par l'opposition, qui a déclaré ne pas reconnaître les résultats.
La cérémonie d'investiture dans la capitale Antananarivo a réuni 50 000 personnes dans le plus grand stade de l'île de l'océan Indien. En moins de deux heures, le président a prêté serment « devant Dieu, le pays et le peuple » malgache, avant une revue militaire pour marquer son statut de chef des armées.
« Madagascar est aujourd'hui en chantier, la transformation est en cours, l'émergence à l'horizon. Mon attachement à Madagascar, terre de mes ancêtres, guidera chacune de mes actions », a-t-il déclaré. Il s'est engagé à « construire une nation plus forte et plus prospère » et à se tenir « toujours au chevet des plus ... Lire la suite
L'ex-président sud-africain a annoncé, le 16 décembre, qu'il ne voterait pas pour le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir dans le pays, lors des élections de 2024.
Poursuivi dans plusieurs affaires de corruption, Jacob Zuma, âgé de 81 ans, ne quittera pas le parti dont il a longtemps été un pilier, mais avoue peiner « à le reconnaître aujourd'hui sous sa direction actuelle ». Après avoir servi l'ANC pendant plus de six décennies, depuis sa jeunesse, il a affirmé demeurer son « loyal serviteur ». « A ma mort, je serai encore un membre de l'ANC », a-t-il insisté.
Pour autant, il ne fera pas campagne pour le parti au pouvoir et a appelé, lors d'une conférence de presse à Soweto, à voter pour un petit parti radical, récemment créé et baptisé Umkhonto We Sizwe, comme le nom de l'ancien bras armé de l'ANC.
« Je ne peux pas et je ne ferai ... Lire la suite
Le Parlement français a adopté définitivement, le 18 décembre, une loi qui fixe un cadre pour restituer aux pays étrangers des « restes humains » appartenant aux collections publiques françaises.
La ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, espère que le texte adopté permettra « d'apaiser, de réconcilier les mémoires », à propos de vestiges « parfois entrés dans nos collections après avoir été acquis de manière illégitime, voire violente », notamment lors de conquêtes coloniales. La proposition de loi vient combler, selon elle, un « manque », rappelant que le Parlement a définitivement adopté, mi-juillet, une autre loi-cadre relative à la restitution des biens culturels dont les Juifs furent spoliés par l'Allemagne nazie.
Cette loi-cadre pourrait faciliter la restitution prochaine du squelette amérindien, de reliques malgaches, de ... Lire la suite
La République démocratique du Congo (RDC) continuerait de connaître une épidémie de mpox, autrefois appelée variole du singe, qui représente un risque pour la population, des pays voisins et d’ailleurs, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En 2023, la RDC a recensé plus de 13 000 cas suspects de variole et plus de 600 décès, le nombre le plus élevé de cas annuels signalés par rapport à 2020 - plus de 6 000 cas identifiés. L’épidémie s’étendrait géographiquement dans vingt-deux des vingt-six provinces que compte le pays, selon l’OMS, qui a évalué récemment la situation . La docteure Rosamund Lewis, responsable technique pour mpox à l’OMS, a fait part d’une situation extrêmement complexe, étant donné que la RDC est confrontée à d'autres problèmes urgents, notamment le choléra et les crises humanitaires. L’OMS constate que ... Lire la suite
Le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu vice-président du Conseil d’administration de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), à l’issue de sa 63e session ordinaire, tenue le 12 décembre à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Présidente par intérim du Conseil administration de l’Oapi, la ministre en charge de l'Industrie de la République centrafricaine, Léa Mboua Koyassoum-Doumta, a, quant à elle, été confirmée à son poste. Les dix-sept ministres administrateurs de l’Oapi ont ensuite choisi Bangui, capitale de la République centrafricaine, pour abriter la 64e session ordinaire du Conseil d'administration en décembre 2024.
La rencontre de Ouagadougou a également permis aux participants de prendre d’autres décisions d’importance ... Lire la suite
Aux côtés d’autres pays désireux d’assurer l’approvisionnement du marché mondial en vivres afin de surmonter le défi de la sécurité alimentaire, la Fédération de Russie mène un plaidoyer en faveur d’un équilibre entre « les intérêts des Etats, de la société et des entreprises ».
A l’occasion d’une tournée organisée avec les médias d’Afrique et du Proche-Orient, des experts russes ont exposé leur vision de la coopération entre Moscou et ses partenaires, présentant les avancées de leur pays en matière agricole et de production d’équipements de pointe comme une opportunité pour les nations en développement.
La série de visites organisées du 11 au 15 décembre dans les villes de Moscou, Saint-Pétersbourg et Novorossiysk, a consisté à montrer l’intérêt de ce pays dans la conquête de nouveaux marchés.
À Abuja, au Nigeria, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a ordonné, le 15 décembre, la remise en liberté « immédiate et sans conditions » et le retour au pouvoir du président renversé, Mohamed Bazoum.
La Cour de justice de la Cédéao a donné raison aux avocats de l’ancien président du Niger, retenu avec sa femme et son fils depuis le coup d’État du 26 juillet dernier. C’est ainsi qu’elle a ordonné la remise en liberté immédiate et sans conditions de Mohamed Bazoum, de sa femme et de son fils. Le juges estiment que plusieurs de leurs droits ont été violés : « Le droit d'aller et venir, puisqu'ils sont retenus à la résidence présidentielle depuis plus de quatre mois ; le droit de ne pas être arrêté et détenu arbitrairement », avancent-ils.
La justice ouest-africaine relève aussi que ... Lire la suite