Politique
L’aura du ministre du Budget est actuellement soutenue par la campagne de démantèlement du réseau mafieux qui détournait la paie des fonctionnaires des secteurs de l’EPSP, ESU et Santé publique.
L’institut d’étude des marchés et de sondages Les Points a publié, le week-end dernier, les résultats de ses enquêtes et sondage d’opinion effectués du 23 au 24 octobre sur les membres du gouvernement de la République. À en croire cette maison, l’entrée en fonction de dix nouveaux ministres au gouvernement Matata Ponyo à la suite de la fronde du G7, la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante, ainsi que la désignation de son successeur par la société civile, la double victoire des Léopards lors des journées Fifa, l’organisation de la grande commission mixte RDC-RSA constituent l’échantillon des événements ayant ... Lire la suite
Unanimement, les Congolais et les observateurs s'accordent sur ce que le scrutin référendaire du 25 octobre s'est déroulé dans la sérénité. Cependant, à l'instar des précédents votes, son organisation soulève de nombreuses et importantes interrogations. Au nombre des leçons à tirer, il paraît nécessaire d’insister sur l'amélioration du fichier électoral dont les dysfonctionnements méritent d'être corrigés par l’administration électorale.
De nombreux observateurs électoraux s’accordent que parmi les éléments d’appréciation de la gouvernance électorale, il y a la fiabilité du fichier électoral. Le gouvernement congolais, ayant compris cette nécessité, a été amené à organiser en 2013, un Recensement administratif spécial (RAS) dont les matrices servent aujourd’hui de données à partir desquelles on procède au toilettage des listes ... Lire la suite
Huit bureaux de vote étaient bien ouverts à l’école primaire Alphonse-Massamba-Débat de Diata, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé, dans la matinée de ce 25 octobre, jour du vote référendaire. Il y avait eu des votants mais pas nombreux du moins dans la matinée. Timidement, quelques citoyens se sont déplacés pour accomplir leur devoir civique. « Nous avons tout le matériel qu'il nous faut pour travailler et petit à petit les gens viennent quand même», a reconnu une des chefs de bureau répondant aux questions du maire de Makélékélé, Maurice Maurel Kihounzou. Celle-ci a requis l'anonymat.
Le maire du premier arrondissement, pour sa part, n'a pas manqué à dire sur l'hésitation des habitants du quartier à faire le déplacement. « (…) Avec le remue-ménage qu’il y a eu le mardi 20 octobre, certains hésitent encore à venir si ... Lire la suite
Les observateurs de la vie politique congolaise ont relevé que le scrutin référendaire qui a eu lieu le 25 octobre sur l’ensemble du territoire national a mobilisé plus d’électeurs que beaucoup de précédentes élections politiques populaires dans les quartiers nord de Brazzaville. Ceci, en dépit des heurts constatés pendant la campagne électorale dans les quartiers sud de Brazzaville.
Dès les premières heures de la matinée, les électeurs avaient déjà pris d’assaut les bureaux de vote, situés dans les établissements scolaires et autres lieux choisis dans les cinquième, sixième et quatrième arrondissements de Brazzaville. Les présidents des bureaux de vote et autres personnels électoraux s’activaient à mieux les aligner afin de faire que les opérations de vote se déroulent dans la sérénité.
Au Collège d’Enseignement général et à l'école ... Lire la suite
Le vote référendaire du 25 octobre s’est déroulé sur toute l’étendue du pays. Sans incident majeur signalé. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui a accompli ce devoir civique au bureau de vote de l’École des Beaux-arts a, dans une interview, invité le peuple congolais à montrer qu’il est libre et souverain.
LDB: Après avoir accompli votre devoir civique, quel message adressez-vous aux Congolais ?
DSN : Aujourd’hui c’est un jour très important pour le peuple congolais parce qu’il doit montrer à la face du monde qu’il est un peuple libre et souverain. Et lorsqu’il s’agit des questions qui intéressent sa vie et son avenir, c’est lui seul qui doit décider et personne d’autre, quels que soient les pressions et les assauts. Je dois aussi dire que les forces négatives qui ont essayé de ramener la violence dans notre pays ... Lire la suite
Dans un appel signé le 22 octobre, Mgr Anatole Milandou a invité la classe politique congolaise à revenir « au carrefour du dialogue », afin de « sauver la cohésion nationale ».
« Dans la situation présente de notre pays, refuser de se parler, avec sincérité et avec le désir de s’accorder serait cynique, voire diabolique ; ce serait s’obstiner à s’enfermer sur soi-même, à s’engager dans une voie sans issue, dans un suicide collectif », a déploré l'Archevêque de Brazzaville dont une tentative de réunir les membres de la majorité et de l’opposition a échoué.
Sans se décourager, l’Archevêque de Brazzaville fait part de « la disposition et de la disponibilité de l’église » à œuvrer à la création d’un « cadre de dialogue et de concertation en vue de trouver une issue heureuse et définitive à la crise ».
Le prélat avait ... Lire la suite
Les bureaux de vote ont ouvert ce matin 25 octobre sur l’ensemble du territoire national pour le scrutin référendaire. À Brazzaville, on a noté en début de journée une présence contrastée des électeurs en fonction des circonscriptions et des quartiers.
Si, en effet, dans Brazzaville sud de longues files d’attente n’étaient pas visibles, les électeurs qui ont souhaité accomplir leur devoir civique l’ont fait dans le calme. Les incidents enregistrés les 20 et 21 octobre dans cette partie de la capitale congolaise entre les militants de l’opposition et les forces de police peuvent avoir influencé le comportement des électeurs.
La situation était bien différente dans Brazzaville centre et nord où l’ambiance était plutôt à l’affluence dans plusieurs bureaux de vote. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et son épouse ont glissé leur ... Lire la suite
Divulguée par Jeune Afrique, l’entrevue entre les deux personnalités de la scène politique congolaise, tenue au départ pour sécrète, a bien eu lieu le 21 octobre au Foreign office de Londres.
Moïse Katumbi et Vital Kamerhe, deux poids lourds de la scène politique congolaise, se sont effectivement rencontrés le 21 octobre au Foreign office de Londres. Ce qui était estampillé du sceau du secret a fini par se révéler au grand jour à la suite d’une publication de Jeune Afrique. Aucun communiqué ni une simple déclaration n’ont sanctionné cette rencontre laissant ainsi libre cours aux commentaires les plus divers. D’après le quotidien kinois « Le Palmarès » citant une source présentée comme confidentielle, « ce sont les Américains qui auraient facilité cette rencontre en vue d’un ticket gagnant Katumbi-Kamerhe lors de la présidentielle de 2016 ».
Lors d'une communication, le 24 octobre à Brazzaville, le président de la Commission nationale d’organisation des élections (CONEL) a invité les "gens des médias" à être les premiers et meilleurs observateurs sur les lieux du déroulement du scrutin référendaire du 25 octobre.
« Votre rôle est de dire ce que vous avez vu et aussi de ne pas dire ce que vous n’avez pas vu au lieu d’attendre toujours les gens qui viennent de l’étranger pour faire de longs rapports sur ce qu’ils n’ont parfois pas vu », a déclaré le président de la CONEL.
Il a indexé des observateurs sans stylo ni appareil photo qui, n’ayant été nulle part sur le terrain, produisent des rapports érronés. « Nous attendons de vous hommes et femmes de la presse que vous soyez en mesure de couvrir l’événement. Vous devez avoir votre conscience libérée en parlant à votre monde. ... Lire la suite
Près de 11,8 millions de dollars destinés à la paie des agents et fonctionnaires de l'État sont détournés trimestriellement dans la capitale dans les secteurs de l’ESU, de l’EPSP et de la santé publique.
Depuis le mois de juillet dernier, une commission d’enquête initiée par le gouvernement via le ministère du Budget est à pied d’œuvre pour traquer tous les maffieux qui gangrènent le système de paie mise en place au sein de l’administration publique. Initiée dans l’optique de rationnaliser les dépenses de l’État, cette démarche était amplement justifiée au regard des faiblesses décelées dans la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’État avec, en toile de fond, le détournement récurrent des salaires. Déjà deux mois auparavant, un réseau maffieux qui détournait mensuellement plus de 170 millions de francs congolais (184 ... Lire la suite
