Art-Culture-Média
Ces deux artistes se sont vu offrir une bourse de résidence en Suisse par la Fondation Blachère, après le photographe Baudouin Moanda en 2010. C’était à l’issue de la Biennale d’art contemporain Dak’art, qui a lieu cette année du 9 mai au 8 juin
Né en 1992 Van Andréa s’inspire des moments difficiles de sa vie et de sa passion pour la boxe pour décrire ce qu’il ressent. Ses dessins en noir et blanc, ses sculptures conçues à base de papier journal associé au papier aluminium, ont suscité un grand intérêt lors de la Biennale. Le premier à avoir vendu une sculpture dans sa collection avec l’artiste Fransix D de la RDC, il développe en ce moment un nouveau travail qu’il présentera prochainement en résidence à la Fondation Blachère. En formation à l’École Nationale des Beaux-Arts de Brazzaville, Van présente une œuvre expressive d’une démarche ... Lire la suite
L’ouvrage de l’écrivain congolais Richard Ali A Mutu est rédigé en lingala et la cérémonie se déroulera à l’Institut français de Kinshasa.
Le livre de 98 pages relate l’histoire d’Ebamba, un jeune homme qui loue un studio dans la parcelle de maman Mongala. Cette dernière tient à ce que son locataire épouse sa fille, Maguy. Or Ebamba est déjà fiancé à Eyenga pour qui il doit verser la dot. Dans un lingala limpide et actuel, apprend-on, Richard Ali peint sa ville Kinshasa, dans ses recoins. Le livre est un hommage que l’auteur rend à la ville de Kinshasa à travers la vie sociale de ses habitants.
Richard Ali est l’auteur d’un précédent recueil de quatre nouvelles intitulé « Le cauchemardesque de Tabu » qui dépeint le quotidien de beaucoup de Kinois dans un style d’écriture imagée, drôle et parfois naïf. Le recueil doit son titre à la ... Lire la suite
La 14e édition du festival international de l’oralité se tiendra du 25 mai au 5 juin à Pointe-Noire avec la participation des conteurs du Congo, de France et d’Algerie
Organisé par la compagnie de conte Africa Graffitis, le festival de conte « Retour au Mbongui » veut fêter la parole et magnifier l’art de l’oralité d’une Afrique mère de l’humanité. À travers un récit, un conte, un rire, une émotion ou une épopée, c’est toute une sagesse qui se transmet par le partage d’expériences.
Pendant près de deux semaines, les conteurs, griots, paroliers, tels Jorus et Nestor Mabiala, Kayro, Sylvie Vieville (contes), Ulrich Ntoyo (marionnettes), Kaly Djatou vont se produire à l’inspection sectorielle de la jeunesse de Tié Tié, au Centre culturel Jean Baptiste Tati Loutard à Mpita, à Côte Matève (Ngoyo), au Central bar (centre-ville), à Ceragon, Chez ... Lire la suite
Un tonnerre d’acclamations a accompagné la dépouille mortelle depuis sa sortie du lieu d’exposition jusqu’à son entrée dans le corbillard placé en tête du cortège pour l’inhumation au cimetière de Kinkole, le 20 mai, en début d’après-midi.
Il était presque 13 heures quand les nombreux artistes réunis autour du pavillon 17 de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) ont rendu un hommage retentissant à Mira Mikanza. L’adieu collectif qui visait à célébrer le talent et la mémoire de l’illustre disparu mettait un terme aux cérémonies organisées sur le lieu mortuaire avant la mise en terre de l’interprète de Peace and love in DRC.
Pathétique était cette matinée où les pleurs fusaient de partout par intervalles régulières. En effet, dépôts de gerbes de fleurs, témoignages et « réjouissances » d’adieu qui ont succédé à la messe ... Lire la suite
La 2e édition de Rumba Odemba était organisée par l'Institut français du Congo à Pointe-Noire. Du 14 au 17 mai, les amateurs, artistes et amoureux de ce rythme musical qui tire ses origines dans le royaume Kongo a, pendant quatre jours, réconcilié les fans avec la musique d’antan
Après les conférences sur les « 60 ans de musique » par Edo Ganga et « l’influence de la musique populaire cubaine dans la rumba congolaise » par Patrice Banchereau, musicologue français, la partie scènique a été agrémentée par les danseurs cubains de Rumba Mambo : Luanda Pau Baquero et Alfredo Garcia Gonzalez, qui ont électrisé le public de leurs déhanchements démontrant ainsi que la rumba cubaine et la congolaise ont des similitudes que le talent a reliées pour établir un pont entre ces deux rythmes tropicaux.
Auparavant, les musiciens Kaly Djatou et Antoine Manana, ... Lire la suite
Il est de ses rencontres comme celle des deux guitaristes-chanteuses qui s’inscrivent dans une dynamique nouvelle dont les Kinois ont apprécié le résultat au concert du 8 mai au Centre Wallonie-Bruxelles.
Le centre culturel belge avait dressé un portrait impressionnant de Cloé du Trèfle, la curiosité de plusieurs mélomanes s’en était trouvée attisée. L’affiche était d’autant plus accrocheuse qu’elle donnait le ton des soirées musicales du Festival Basi na Mizik initié par Maryse Ngalula.
Le concert de Cloé, sa grande première dans le continent, s’est joué autour d’un répertoire inédit influencé par les échanges réalisés dans le festival. Lancé avec Cette valse qui n’en est pas vraiment une, extrait de l’album Sapristi, joué sur un fond de piano a surpris et ravi le public. Les vidéos dans le fond, le passage de Cloé de la guitare au piano et ... Lire la suite
Les trois directeurs des maisons d’édition installées au Congo ont animé, le 16 mai à Brazzaville, une conférence débat dans le cadre des vendredis littéraires, sur le rôle et la vision des maisons d’édition pour les écrivains congolais
Prenant la parole en premier, Motsé Akanati, directrice de la maison d’édition Metsio nouvellement implantée au Congo, a fait savoir : « C’est l’éditeur qui dirige une maison d’édition, c’est un véritable chef d’entreprise, qui est présent à toutes les étapes et tout au long du processus de la fabrication de l'ouvrage. Il recherche et choisit les ouvrages à éditer, prévoit un budget, assure également la commercialisation. L’éditeur présente les contrats, définit la force de vente et lance même le projet du manuel. »
Motsé Akanati a poursuivi : « L'éditeur est aidé par un comité de ... Lire la suite
Le groupe français de beatboxeurs Under Control a entamé sa tournée africaine par Brazzaville. Objectif : apprendre aux artistes congolais les techniques spécifiques du beatbox. Interview
Les Dépêches de Brazzaville : Pouvez-vous nous parler du beatbox ?
Under Control : c’est une pratique issue du mouvement Hip-Hop dans les années 1980 et qui consiste à imiter les instruments, principalement les percussions les mélodies ou les scratchs en utilisant la bouche, le nez et les cordes vocales. C’est un style de musique très vieux si bien qu’on peut dire qu’il est ancestral, car dans le mouvement Hip-Hop la percussion vocale est une chose qui existe depuis fort longtemps.
Il a été révélé par un beatboxeur américain nommé Rahzel au courant de 1990, mais le mouvement en terme de pratique est né en Europe dans les années 2000. Et cette année-là a connu une ... Lire la suite
La veillée se tiendra au pavillon 17 de la Fikin la nuit du 19 mai avec au programme des projections de spectacles de différents personnages incarnés par le disparu et des témoignages des anciens de l’Académie des beaux-arts (ABA) et de l’Institut national des arts (INA).
La veillée mortuaire de Mira Mikanza, alias Koko Souing, ne manquera pas d’animation. En effet, aux dires du comédien Pitshou Tshiovo, président de la coordination des obsèques, il est prévu, entre autres, « des prestations artistiques autour des expositions d’œuvres de Mira ainsi que des projections de ses vidéos ». Il est à noter qu’avant de joindre la section art dramatique de l’INA et de s’illustrer dans la comédie, le disparu avait touché à l’art plastique lors des deux ans passés en peinture à l’ABA. L’on dit d’ailleurs de lui qu’il fut bon dessinateur.
Le ... Lire la suite
La demande a été formulée par Hugues Gervais Ondaye, directeur exécutif du festival de musique traditionnelle et populaire Feux de Brazza. Le problème a été abordé lors de l'entretien qu'il a eu avec la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, le 16 mai dernier
S'adressant à l’équipe directoire du festival Feux de Brazza, la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, a eu les propos suivants : « Nous sommes très honorés comme organisation d’être au cœur des activités de la ville de Brazzaville, pour l’intérêt que votre organisation porte au travers de l’Unesco pour la préservation du patrimoine immatériel, notamment la musique. Car, la musique contient plusieurs sortes d’expressions artistiques. À travers la musique, il y a la danse, il y a la poésie, le sacré, et donc votre initiative de créer ... Lire la suite