Art-Culture-Média
Ces messieurs et dames ont marqué l’histoire du Venezuela. En guise de reconnaissance du combat qu’ils ont mené à partir de 1795 pour l’indépendance et la souveraineté du Venezuela, le président Hugo Chavez-Frias, président de la cinquième République vénézuélienne, adepte de la doctrine de Simon Bolivar et du socialisme, a décrété dès 2005 le 10 mai « Journée afro-vénézuélienne ». Au Congo, cette journée a été célébrée par l’ouverture d’une exposition photos de ces afro-descendants. Qui sont-ils ?
Sur le mur d’une salle de cours au lycée Joseph-Chaminade de Brazzaville, où cette exposition a pris ses quartiers, on peut voir et lire certains grands noms, comme celui de José-Leonardo Chirino. En effet, ce métis révolutionnaire de l’État de Falcon est né le 25 avril 1754. C’est en 1795 qu’il a conduit l’insurrection qui réclamait ... Lire la suite
Il se passe bien des choses auxquelles on devrait sans doute faire un peu plus attention. Au moment où vous lisez ces lignes, une génération montante d’artistes tente de clamer son existence au grand rendez-vous africain de l’art contemporain. Ils ne sont nullement invités officiellement au festival. Ils ne sont guère dans le in du festival donc, et c’est ce qui attire notre attention. Qu’importe qu’ils soient exposés dans le off, ce qui compte c’est d’être à cet endroit où se décide l’avenir de l’art contemporain africain, où se nourrissent les univers épars venus de différents coins du continent et où se construisent de fil en aiguille des dynamiques dont on ne peut encore imaginer l’impact sur la création artistique dans son ensemble.
N’ayons pas peur de le dire, le courage qu’a eu l’artiste Bill Kouélany de présenter cette jeunesse des ... Lire la suite
Cano, musicien originaire du Guinée équatoriale, revient sur le devant de la scène musicale avec un nouvel album intitulé Cano. Un opus de dix titres mêlant zouk, coupé-décalé, merengue et bien d’autres styles africains
Dans sa chanson phare Un peu de soleil, l’artiste fait un plaidoyer en faveur des enfants soldats, des enfants abandonnés privés d’enfance. Cette chanson véhicule un message d’amour, mais surtout d’espoir, car ils sont aussi l’espoir de demain.
Chanté dans un langage pur et simple, cet album ne laisse personne indifférent et a fini par mettre tout le monde d’accord. Pour preuve, il est dans le top vingt des nominés au Kora 2014.
Plusieurs musiciens de renommée internationale y ont participé, parmi lesquels on peut citer : Jacob Desvarieux, Fally Ipupa, Barbara Canam, Patience Dabany, DJ Arafat, Princess Lover, J Martins, Serge ... Lire la suite
Plus connu dans la peau de Koko Souing, l’artiste, décédé à l’aube du 11 mai, s’était aussi présenté notamment comme Jack Boul, Seskoul, the King of pop corn, Mukalenga Jacksona et Pao Antoine 1er , « le roi de tous les Nkovia » sur le petit écran
Lors d’un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville le 29 juin 2013, l’illustre disparu s’était présenté de la sorte : « Mira est un comédien qui s’amuse à incarner des personnages de fiction en faisant de la parodie. » Si le très apprécié Koko Souing est resté gravé dans l’esprit de l’ensemble des Kinois, un esprit aussi imaginatif que le sien ne pouvait se contenter de cet unique rôle. Artiste-né, fruit de l’union de deux comédiens, en l’occurrence du regretté dramaturge Mikanza Mobyem et de Jacquie Ndjoku, il avait développé quatre autres personnages en parallèle. Mais il va ... Lire la suite
Avec la réouverture de l’hôpital mère-enfant Blanche-Gomez prévue en 2015, la Fondation Calissa-Ikama veut solidifier ses acquis avec la signature prochaine d’un accord de partenariat tripartite en France mais aussi dans la recherche de fonds
Les Dépêches de Brazzaville : Quels sont les atouts du protocole d’accord qui va être signé sous peu en France entre votre fondation, le Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique (GFAOP) et l’hôpital Blanche Gomez ?
Yolande Ketta-Mbanguyd : Le but de ce protocole d’accord est de permettre à la GFAOP et notre fondation d’avoir un support pour les prestations qui se réaliseront à l’avenir. Cet accord vient pour sécuriser la Fondation Calissa-Ikama et l’organisme d’État qui accueillera le centre afin de poursuivre notre démarche dans la légalité. Quand on s’engage dans de grands projets, il faut un ... Lire la suite
Eddy Kamwanga
Les Dépêches de Brazzaville : Ton parcours artistique est inhabituel…
Eddy Kamwanga : Je suis devenu artiste, car j'ai grandi dans une famille très renfermée. Mon père ne nous a pas laissés sortir ni connaître nos proches, même pas les tantes ni les cousins. C’est dans cette solitude que j'ai commencé à dessiner. J'ai découvert la multitude du monde tardivement. J'ai nommé l 'écriture que j’utilise dans mes tableaux « ecridilisme », un mélange d’alphabets et de l'écriture mandombé de Bakongo. Je les recherche sur internet et procède à des mélanges sur mes tableaux.
Pourquoi travailles-tu des sandales ?
Avec les œuvres sur les sandales (tongues), je rends hommage à ma mère qui nous a élevés en faisant le commerce des sandales. Notre père ne travaillait pas, et c'est notre mère qui soutenait la famille. J'ai commencé avec des sandales ... Lire la suite
Signé par l’artiste ivoirienne Nayanka Bell, Maria eu un succès fou à travers toute l’Afrique à la fin des années 1980
Maria, ce sont des paroles d’un genre comique, balancées de manières décousues pour qui voudrait comprendre l’enchaînement de la mélodie qui nous porte à la découverte d’un monde, celui du métissage des cultures. C’est ce qui fera le succès de Nanyanka, qui a su jouer sur la beauté de ses origines.
Née d’un père noir ivoirien et d’une mère blanche d’origine française, Nayanka Bell a intériorisé, depuis sa plus tendre enfance, des sons venant du côté de sa grand-mère d’origine touarègue. Cette dernière aimait beaucoup la musique et a su transmettre la force musicale de son passé à sa descendance.
Nayanka Bell, de son vrai nom Louise de Marillac-Aka, a été consacrée en 1994 plus belle voix féminine africaine lors des ... Lire la suite
La biennale de Dakar, Dak'Art, est le plus grand événement d'art contemporain sur le continent. Sa onzième édition a été était lancée le 9 mai. Depuis 2006, le Congo n'est pas été représenté dans le in de la biennale, où est présenté l’exposition officielle. Comme pour contrer cette absence, Bill Kouélany a organisé une exposition des résidents de l'Atelier Sahm dans le off de la biennale. Quinze jeunes artistes sont exposés, dont dix ont fait le déplacement
Les Dépêches de Brazzaville : Vous avez une longue expérience de cette biennale ?
Bill Kouélany : Ma première expérience de la biennale remonte à 2002. C'était comme un tremblement de terre pour moi. J’ai connu l'art contemporain par les livres, qu'avec des noms d’artistes européens ou américains. La découverte d'artistes africains contemporains a produit une effervescence. En 2006, ... Lire la suite
C’est un musicien hors pair, comme on en rencontre rarement sur le continent. En vingt ans de parcours musical, le chanteur congolais Lokua Kanza a su conquérir le monde tant l’originalité et la singularité de sa musique acoustique mêlée à sa voix pure toute en douceur sort des sentiers battus des musiques populaires congolaises
L’année 1994 marque le début du succès planétaire de Pascal Lokua Kanza. Mais ce fils de Bukavu, où il est né il y a 56 ans, montre très tôt sa passion pour la musique. Aîné d’une fratrie de huit enfants, il entre dans la sphère musicale petit à petit, grâce à son attachement aux plus grands de la scène africaine. Abeti Masikini, la diva de la musique de l’ex-Zaïre est sans conteste la personnalité qui lui a permis dès 1980 de faire ses pas dans l'effervescent milieu de la musique africaine. Il n’a que 22 ans à cette ... Lire la suite
Du 7 au 14 mai 2014, vingt-six étudiants en licence de l’université de Leuphana à Lüneburg (Basse-Saxe) en Allemagne ont participé à l’atelier pratique et théorique sur l’utilisation de la vidéo et la création de portraits ou autoportraits par le réalisateur congolais Rufin Mbou-Mikima
« La réalisation d’une vidéo passe par trois étapes essentielles, à savoir l’écriture, le tournage et le montage. Si les deux dernières étapes sont essentiellement techniques, l’écriture pour sa part nécessite la construction et la reformulation des idées. Mon intervention était axée sur cette pratique innovante de faire acquérir aux étudiants des connaissances permettant la fabrication des images et des sons », a expliqué le réalisateur-formateur Rufin Mbou, diplômé d’un master de réalisation documentaire de création à l’université de Grenoble, en ... Lire la suite