Style et Art de vivre
Le chef cuisinier congolais Christian, installé au Danemark, ajoute à la philosophie de vie "le hygge " et au plat national danois, le "Stegt flæsk ", recette du porc croustillant à la sauce au persil et aux pommes de terre, un service à la carte culinaire métissée.
Le pays hôte du Congolais résidant à Odense est connu, dans le référencement des mesures publiées par l’ONU, comme se situant, depuis plusieurs années, le premier en tête des pays les plus heureux du monde.
De son vrai nom Christian Olivier Kihoulou, le chef cuisinier est entré dans le monde des fourneaux grâce aux sages conseils de son frère et il lui en sait gré. Il se souvient que celui-ci, rentré de France, l’avait convaincu de suivre la formation nécessaire pour devenir cuisinier juste après l’obtention de son bac.
" J’ai vu des jeunes à la superbe allure habillés en cuisinier, à ... Lire la suite
La Congolaise Nelly Biyola, fondatrice du concept de traiteur afro-européen « Elikia Deliss », va partager sa passion pour des mélanges de saveurs.
Le 18 septembre à Paris, l’équipe de Elikia Deliss convie les Congolais de l’étranger et amis du Congo à participer à la dégustation des multiples alliances mets et boissons, en respect de la tradition et du raffinement.
Cette découverte, selon les organisateurs, s’accompagnera du décryptage et"savant mélange" des produits de diverses provenances. Elle délivrera les clefs nécessaires à la compréhension des plats et boissons. Ce sera également l’occasion d’éviter des allergies.
« Aimer la cuisine métissée, cela commence par maîtriser les saveurs de son enfance et savoir les restituer dans la conception des plats réalisés », explique un des membres de l’équipe du concept.
De ce fait, à la sortie de ... Lire la suite
Saluer de façon à éviter de contracter le coronavirus, cela a engendré de nouvelles pratiques qui bousculent les règles habituelles de civilités. Si d’ordinaire pour se saluer on se tend la main droite, en la serrant légèrement, ou on procède par des accolades ou des embrassades, de moins en moins on le fait, sauf pour quelques indifférents qui, jusqu’ici, semblent méconnaître l’existence et la gravité de cette pandémie. Heureusement c’est le plus grand nombre qui semble prendre conscience.
Certaines salutations considérées hier extravagantes comme se cogner les coudes ou les poings parce que le plus souvent c’était une marque distinctive des marginaux ; ces salutations sont devenues courantes à tous les niveaux de la société. A côté de celles-ci, nous pouvons en citer d’autres qui pareillement ne nécessitent pas un contact physique.
Plus proche de ... Lire la suite
Comment prendre de belles photos vintage comme un pro
Le mot « vintage » est lié à tout ce qui est un peu retro. Il en existe un engouement certain dans tous les domaines y compris la photographie. Les photos vintages sont imparfaites. Elles possèdent des couleurs un peu passées et vieilles avec des aspérités bien loin des photos lisses et propres que produisent les appareils numériques d’aujourd’hui et, c’est ce qui plait. Pour réaliser ce genre de photo, des techniques comme la correction sélective de couleurs et l’exposition sont à adopter dès maintenant à l’aide d’un appareil photo et d’un smartphone mais, l’objectif est que la photo reste dans la mesure du possible dans le même camaïeu.
La photo ... Lire la suite
L’opération Goût de /Good France 2020 a été présentée officiellement le jeudi 5 mars au Quai d’Orsay, à Paris, par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre des affaires étrangères, en présence du parrain Alain Ducasse, de François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire, de nombreux chefs français / étrangers et d’illustres invités
C'est officiel : Goût de/Good France 2020 aura lieu jeudi 16 avril prochain ! La grande célébration de la gastronomie française dans l’hexagone et dans le monde entier revient pour une sixième édition. Initié par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et par le chef Alain Ducasse en 2015, Goût de/Good France célèbre le repas gastronomique français dans 156 pays sur les cinq continents en organisant, le même soir, des milliers de dîners dans des restaurants du monde ... Lire la suite
Oui, enfin ! Il serait prétentieux de raconter Brazzaville en quelques épisodes. Celui-ci est néanmoins le tout dernier de ce feuilleton promis en trente-deux actes, qui en a finalement réuni trente-quatre, deux autres étant gardés pour un usage futur. Un proche a souhaité qu’il en soit ainsi et nous l’avons suivi. Ce dernier épisode célèbre un jeune couple, Georges A. et Célestine, pour l’histoire assez particulière qui les a réunis.
A Brazzaville, jours ouvrables ou jours de week-end, l’ambiance est quasi à l’identique. Même lorsqu’ils quittent le bureau tôt prétextant des impératifs familiaux, des amis dérivent vers le nganda. Même lorsqu’ils consacrent leur matinée à des rencontres de football amateur, des jeunes gens terminent leurs courses en partageant un verre de bière dans le nganda d’à côté. C’est ainsi à Bacongo, à Talangaï, ... Lire la suite
Parler de l’arachide « originale » ou non, du piment indigène, de la kola d’Impfondo ou de Cotonou, au Bénin, des courges enroulées dans des feuilles de brousse ou de racines vertueuses renvoie aux seuls produits locaux. Dans les bistrots de Brazzaville, le marché informel ne tourne pas seulement autour de cette marchandise du terroir africain. Depuis, en effet, que le marché asiatique a gagné l’Afrique, depuis que les produits chinois ont conquis villes et villages africains, Brazzaville vit sa part de boom.
À côté des cireurs de chaussures qui font le pied de grue à l’entrée des ngandas ou dans la rue voisine, désormais on vous approche avec une montre Rolex ou on ne sait quelle autre marque. On vous tend une paire de chaussures ou de chaussettes, une cravate, un pantalon, une chemise, des serre-manche, une ceinture, un caleçon, une gourmette, des boucles ... Lire la suite
À longueur de journée, des jeunes de dix à dix-huit ans et plus, tous originaires de la RD-Congo, sillonnent Brazzaville avec des cuvettes en plastique sur la tête. Ces récipients sont remplis d’arachide, d’œufs durs, de kola, de maniguettes et de toutes sortes de racines tirées des forêts et des savanes des deux Congo. Ces As du marketing apportent aux bistrots un peu de leur joie de vivre. Jamais, en effet, ils n’ont l’air d’être dépassés par l’ampleur de leur travail ni par cette marche à pied qui les entraîne aux quatre coins de la ville.
Même quand ils sont confrontés à des inciviques qui les importunent, les dépossèdent de leurs petites économies et de leurs marchandises, ils se défendent comme ils peuvent et ne s’avouent jamais vaincus. Le lendemain, de bonne heure, ils reprennent, si on peut dire, leur chemin de la croix et pérégrinent à ... Lire la suite

Tout, à en croire les témoignages, s’est joué dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 février à la Clinique Ngaliema où la victime, souffrant d'un cancer d'estomac, devrait subir une opération chirurgicale qui aurait mal tourné.
Les larmes de la communauté théâtrale congolaise n’avaient pas encore séché à la suite du décès de Pululu qu’un drame est venu à nouveau jeter dans l’émoi les comédiens et autres férus de la culture. Il s'agit de la mort inopinée de Dady Dikambala, un des fleurons de la scène théâtrale qui s'en est allé au moment où l’on s’y attendait le moins. On le savait très malade, en effet, sans trop connaître exactement de quoi il souffrait. Jusqu’à sa mort, rien n’a filtré sur l’origine du mal qui l’a rongé pendant de longs mois jusqu’à l’éloigner de la scène théâtrale. D’après des indiscrétions, ... Lire la suite
A Brazzaville, du côté du port ATC, à Mpila, vous ne serez pas indifférent à la traque des clandestins et autres vendeurs à la sauvette par la police, la douane, les services d’hygiène, des eaux et forêts, de la mairie, des approvisionnements, ni aux intenses marchandages entre vendeurs et acheteurs, alors qu’une jeune et abondante main-d’œuvre se prête au lavage des voitures dont les propriétaires, abusivement désignés patrons, se remplissent la panse dans le resto d’à côté.
Ces jeunes « laveurs » en majorité originaires du Congo-Kinshasa évoquent souvent les cas de leurs compatriotes qui exercent dans des secteurs bien plus rémunérateurs. Ils sont maçons, peintres, carreleurs, charpentiers, électriciens, électroniciens, etc. Ils tiennent des salons de coiffure pour hommes et pour dames le long des principales avenues de la ville, propageant avec ... Lire la suite