Style et Art de vivre
Combien d’artistes musiciens de Brazzaville traversent-ils le fleuve Congo pour se produire à Kinshasa ? Très peu, pourrait-on dire. En tout cas, bien peu, alors même que l’un des plus vieux ensembles des deux rives jusqu’à une récente date, l’OK Jazz, pour ne pas le citer, fut fondé par les enfants de Brazzaville et de Kinshasa réunis : Ils furent six, dont trois de la rive droite, trois de la rive gauche à avoir porté sur les fonts baptismaux cet ensemble monumental avec lequel l’intarissable auteur-compositeur et guitariste Franco Luambo Makiadi a fait la pluie et le beau temps de la rumba congolaise.
Du temps après la mise en route de l’orchestre, les Brazzavillois avaient gagné leur pays à la suite des expulsions décidées par les autorités de l’époque. Ils fondent les Bantous de la capitale en 1959. Peut-être quelque chose avait-il été omis à ... Lire la suite
Quels sont les artistes-musiciens les plus écoutés dans les dancings de Brazzaville ? Côté Congo-Brazza, pour ce qui est de la vieille génération, on citera Jean-Serge Essous, Kosmos Moutouari, Edo Nganga. Ou encore le « Prince » Youlou Mabiala. La nouvelle génération est celle de Roga-Roga, Oxygène, Doudou Copa, Kévin Mbouandé-Mbenga, Saint-Patrick Azano et bien d’autres.
Entre les deux générations, on s’égaye de temps en temps les épopées d’un certain Fernand Mabala, grand succès avec Yatama, mais aussi Jacques Koyo, le « génie du siècle », sans oublier le « Brazzavillois » Rapha Bounzeki dit Aphara. Pourtant ce serait un tort de ne pas se rappeler Bienvenu Faignond avec son Matiti-Mabé, d’oublier Rovias Adampot dont le mélange des airs de rumba et de charanga fait toujours se trémousser les amateurs.
Côté Congo-Kin, la liste ne saurait ... Lire la suite
Le passage d’une année à une autre est souvent synonyme de bilans et perspectives, surtout de bonnes résolutions pour amorcer la nouvelle année avec éclat. Alors, quoi de mieux que de s’y prendre pour savourer pleinement ces beaux jours qui s’offrent à chacun.
Le plus souvent, en début d’année, l’on aime fermer la page du passé pour se tourner vers un avenir meilleur. Un optimisme qui permet, assurément, d’imaginer les changements dont on peut avoir besoin et les étapes à franchir pour y parvenir. A ce propos, les experts en coaching de vie recommandent de se fixer des objectifs précis, faisables et mesurables. Comment traduire cette option en actes concrets ? Prenez un bloc-notes et un stylo, choisissez un endroit paisible et laissez couler votre inspiration.
Rectifiez l'ordre de vos priorités
Revoir l’ordre de ses priorités est un exercice très ... Lire la suite
À Brazzaville, autour du football et des débats qu’il suscite se tissent de fortes amitiés. Ils ont beau venir de telle ou de telle région et s’arcbouter parfois à ces considérations des lieux de provenance, les Brazzavillois ont l’avantage de fréquenter les mêmes écoles. Le Congo est si petit, dirait-on, qu’à une époque, la belle époque, avant d’être gangréné par l’incurie, l’État assurait avec autorité sa fonction régalienne.
À travers l’affectation des fonctionnaires de l’Éducation nationale et de la Santé jusqu’aux années noires des guerres civiles dont la parenthèse fut ouverte en 1993, enseignants et infirmiers exerçaient en toute quiétude partout dans le pays. La population se contentait de les juger non sur leurs origines ethniques, mais sur leur manière de servir. Et même si la ville fondée par Pierre Savorgnan de Brazza est ... Lire la suite
La rivalité entre les deux clubs, Étoile du Congo et Diables noirs, pouvait à tout moment tourner à l’émeute. Dans l’historique stade des premiers Jeux africains de 1965, qui fut un temps baptisé stade de la Révolution puis aujourd’hui stade Alphonse-Massamba-Débat, les supporters d’Étoile du Congo et de Diables noirs se faisaient face. Ils rivalisaient d’improvisations pour rendre l’ambiance électrique. On préférait dire Etoile-Diables-noirs qu’Etoile du Congo-Diables noirs. Et la victoire de l’un contre l’autre était considérée comme celle du Sud contre le Nord et vice-versa.
Au plus fort de cette passe d’armes sportive parfois hautement politisée, une équipe comme Cara représentait ce conglomérat de gens venus de partout, qui ne semblaient liés que par la soif du ballon rond. On trouvait quelque chose de pareil dans Patronage et, bien plus ... Lire la suite
Même s’ils raffolent du football professionnel dispensé par le petit écran, les Brazzavillois restent tout de même attachés à leurs clubs locaux. Les plus mythiques sont le Club athlétique renaissance aiglon-Cara-, vainqueur, en 1974, et depuis lors, de son unique Coupe des clubs champions ; Diables noirs ; Étoile du Congo ; Patronage. Comme par miracle, tous ont un petit nom pour leurs adeptes.
Ainsi, Cara est-il aussi appelé Bana Nzambé (les enfants de Dieu) ; Etoile du Congo, Itoumbou l’Okia (le haillon du filet) ; Diables Noirs, Yaka dia mama (le manioc de maman). Ces anciens dont il faut ajouter à la liste Interclub, l’équipe des militaires, sont dorénavant talonnés par les plus jeunes quand on considère le championnat de première ligue auquel prennent part des clubs venus de l’intérieur du pays. Citons en passant AC Léopards, AS Otoho, AS Cheminots, ... Lire la suite
Amoureux du football, les Brazzavillois gardent une forte rancune de la série noire que subit depuis bientôt un demi-siècle leur Onze national, les Diables rouges.
Visiblement, la lointaine victoire de Yaoundé en 1972, au Cameroun, en finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) contre le Mali de Salif Kéita; le passage éclair à la CAN 2000 et même la brillante première place des juniors en 2007, puis celles obtenues à la Francophonie en 2009 et 2013, ne suffisent plus à les contenter. Même si Radio Congo balance toujours dans ses programmes de sport la sublime chanson Marie-Jeanne, qui célèbre l’unique palme d’or du Congo dans la plus prestigieuse coupe continentale du sport roi, rien ne va plus.
Les héros de cette épopée ayant pour la plupart quitté cette terre des hommes sans laisser une relève digne de ce nom, les Brazzavillois se sont détournés vers ... Lire la suite
Présentée par Nathalie Schermann Mouanga, l'émission est diffusée en exclusivité sur TV5 et propose des recettes originales et variées issues d’Afrique et d’Europe, à la portée de tous.
Cheffe de cuisine originaire du Congo-Brazzaville et cofondatrice de la marque de produits alimentaires africains en France, Joe&Avrels, Nathalie Schermann Mouanga forme un duo de choc avec les différentes gastronomies qu’elle propose pour le magazine-télé. Présentée dans un format de moins de dix minutes, "Viens manger" montre la passionnée de cuisine aux fourneaux de chaque recette réalisée. L’atout du magazine réside dans les explications détaillées, de la préparation à la cuisson.
La présentatrice de l’émission a passé son enfance au Congo où elle a appris la cuisine traditionnelle. Par la suite, elle s’est formée en France, auprès de grands chefs. Elle ... Lire la suite
La polémique qui opposait autour de la Sape les Brazzavillois des quartiers nord à ceux des quartiers sud, les décennies passées, est retombée. Peut-être a-t-elle complètement disparu.
Aujourd’hui, les adeptes de cette « religion », car ç’en est une, la religion « Kitendi », se sont constitués en association. Ils sont de tous les coins du Congo sans distinction de provenance et tentent de prendre la place qui leur revient, ou qu’ils pensent leur revenir sur l’échiquier national. Ils défilent fièrement à la fête de l’indépendance, le 15 août ; prennent part aux manifestations culturelles organisées dans le pays.
Si les Sapeurs veulent perpétuer leur religion, ils ont intérêt à retenir la leçon d’un « ancêtre » de la maison, pour ne pas le citer, l’artiste musicien Papa Wemba, charismatique devant l’Eternel ! Souvenons-nous de son ... Lire la suite
Lors de ces journées pleines de tracas, de stress et d’angoisses, Brazzaville, heureusement, ne s’embrase pas. Le million et plus de sa progéniture est, en tout état de cause, celui de bons vivants qui raffolent d’un complexe somme toute heureux : ils s’habillent bien, se coiffent bien, se parfument bien, rient à belles dents et boivent de la bière le soir.
Comme quoi, Brazzavillois veut aussi dire bien habillé, bien coiffé, bien parfumé.
Les Sapeurs, amoureux des couleurs et de la bonne humeur, abondent dans cette façon de penser Brazzaville comme une ville où tout le monde est beau. Les abords des rues transformées en lieux d’escapade sont abonnés aux grillades parfois fortement épicées et salées pour, disent les irréductibles, endormir l’alcool. Ils en ingurgitent des barils ! C’est amusant.
Les Brazzavillois sont des gens attentifs à la moindre ... Lire la suite