Style et Art de vivre
Lors d’un entretien croisé avec les confrères de "Ziana TV", Fordice Juvenal Bama a confié qu'il représentera le Congo au concours qui se déroulera le 2 décembre, à Auxerre, en France.
Oui ! Il existe bien un championnat du monde des maîtres d’hôtels, initié par l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine des arts de la table et du service à la française. Il a été conçu, selon les organisateurs, afin de poursuivre la promotion des métiers du service en salle et permettre aux maîtres d’hôtels de toutes les nations du service en salle de comparer leurs savoirs, leurs techniques et leur art.
A cette compétition, le candidat du Congo Brazzaville sera Fordice Juvenal Bama. Diplômé d’ESH Lille dont il est titulaire du diplôme master 2 management, domaine de voyage, tourisme et hôtellerie. Le candidat congolais a été formé aux ... Lire la suite
Sous d’autres cieux, on parlerait de bistrot ou de maquis. A Brazzaville, les termes consacrés, dérivés du lingala, sont ekàlà et nganda, familiers pour désigner les bouis-bouis, débits de boissons et autres boîtes qui ont toutes les apparences d’être la marque déposée de plusieurs villes africaines du sud du Sahara.
Ces dernières années, le nganda à la mode dans la capitale congolaise est appelé VIP, sigle en anglais pour Very important person (Personne très importante). Ces lieux couverts sont souvent dotés d’un petit minimum : climatisation, places assises plus ou moins convenables, même si tous ne peuvent justifier de cette qualité puisqu’il y en a où l’on ne peut vraiment pas se soulager dans de bonnes conditions. En raison des prix relevés qui y sont pratiqués, on suppose néanmoins que ceux qui les fréquentent sont un cran plus « nobles » ... Lire la suite
Une robe volumineuse de fil d’or, une coiffure et des couches de bijoux en or scintillants sont les pièces maîtresses de l’exposition "Good as gold" au musée d’art africain Smithsonian, une interprétation moderne d’une « signare », une femme connue pour sa richesse et son pouvoir au Sénégal aux XVIIIe et XIXe siècles.
Le mot "signare" vient du portugais et veut tout simplement dire "femme" en français. «D’un côté, cela signifie faire bonne figure, s’habiller, mais cela traduit aussi le sens de la valeur morale, de montrer le meilleur de soi-même, d’être non seulement belle et élégante, mais aussi d’être bien dans sa peau, de dégager cette confiance en soi, cette dignité, ce genre de capacité à se tenir droit dans ses bottes », a détaillé Kevin Dumouchelle, curateur au Musée d’art africain Smithsonian.
La plupart des pièces ... Lire la suite
La jeune togolaise de 23 ans, étudiante en master en génie civil BTP, au Maroc, a lancé, en 2018, sa nouvelle marque de chaussures pour hommes, revalorisant ainsi la profession de cordonnier dans son pays, en particulier, en Afrique, en général.
Odile Tchaou Essowe fait partie de ces jeunes africains qui, de par leur engagement, font la fierté du continent. Sa passion pour les chaussures hommes est aussi déconcertante. Ni les difficultés liées à la complexité de sa filière, encore moins ses études avec toutes les contraintes que cela peut impliquer, n’ont réussi à émousser son goût pour de belles chaussures hommes. « Quand on dit ‘’Edem shoes’’, cela veut dire tout simplement la chaussure qui épouse son homme. Edem Shoes, c’est une nouvelle marque incarnant ce qu’une Afrique nouvelle veut montrer au monde », a expliqué la promotrice.
En effet, ... Lire la suite
En trente-trois actes, à travers cette rubrique, nous nous employons à romancer le quotidien de la capitale congolaise. Affectueusement appelée Brazza-la-verte, l’ancienne capitale de l’Afrique équatoriale française, ex-capitale de la France libre, est une ville cosmopolite et hospitalière. Et ses habitants toujours aussi de bons vivants.
Acte 1. A Diata...
Naguère hanté, comme le reste de la capitale, par les chasses aux sorcières des années des violences sociopolitiques, ce quartier du sud-ouest de Brazzaville, situé dans le premier arrondissement, Makélékélé, a repris de vivre dans la quiétude.
La scène en ouverture de notre feuilleton se déroule dans l’un des nombreux « nganda » dont ce coin de la ville, à l’instar de bien d’autres, a le secret. On y assaisonne le mieux que l’on vous dit du « Ngulu mu m’ako », l’un des mets préférés de ... Lire la suite
Au-delà de la beauté artistique et visuelle, le modèle symbolise une forme d’expression et une identité traditionnelle pour les femmes. Elle fait partie des parures importantes de l'Africaine, en général, congolaise, en particulier.
A Brazzaville, peu sont encore des femmes qui accordent une importance aux tresses traditionnelles vouées à la disparition, suite à l’avènement des salons de coiffure qui proposent également des soins capillaires avec, très souvent, des produits chimiques importés au détriment des produits naturels.
A l’époque où la concurrence imposée aujourd'hui par les salons de coiffure n’existait pas, les tresses traditionnelles tiraient aisément leur épingle du jeu. « J’arrivais à avoir jusqu’à sept ou huit personnes par jour. A l’occasion de grands événements tels que les fêtes de ... Lire la suite
Devenu invalide à l’âge de 10 ans, le jeune peintre camerounais exerce son art par l’usage de sa bouche et de ses pieds dans l’espoir de réaliser son rêve de devenir un architecte de renom.
Comme tout enfant, Stéphane Fabou est né avec toutes ses capacités physiques et mentales. Mais, à l’âge de 10ans, il a été frappé par une maladie ayant entraîné la paralysie de ses bras et n'utilise donc plus utiliser ses mains. Malgré son handicap, il a gardé sa joie de vivre et nourrit toujours son rêve de devenir architecte. Il écrit, dessine et peint avec sa bouche.
Rencontré dans la ville de Bafoussam, à l’ouest du Cameroun par la panafricaine Christelle Ngaleu où il vit avec sa mère, le jeune peintre a fait savoir à la journaliste qu’il a arrêté ses études, faute de matériels didactiques adaptés à sa condition.
« Lors des examens officiels, il ... Lire la suite
Un des luxueux locaux du 5 rue de Castiglione, dans le premier arrondissement de la capitale française, a accueilli sur invitation, le 21 février, les Journées portes ouvertes dédiées aux créations de la Congolaise.
Motse Akanati a présenté ses créations allant des chemises d’homme sur mesure à des bijoux colorés, en passant par les cours de couture à la carte, jusqu’à «l’Olfacto-game» de ses eaux de toilette et parfums.
Librement, dans la boutique éphémère parfumée, les invités ont pu admirer les produits exposés et communiquer avec la créatrice. Ces échanges, par un discours clair, ont permis de comprendre la diversification continue de la Congolaise en matière de créations respectueuses de l’aspect durable et éco-responsable.
Au cours de cette activité, elle a allié à la fois la pédagogie, en parlant des cours de couture à la carte, sa ... Lire la suite
La tendance efflorescente sur le marché des bijoux affiche notamment des colliers et bracelets fins, porteurs de messages plus ou moins personnels de ceux qui se les arrachent sur le marché.
En or, en argent, en plaqué-or, en tissu, en cuir ou similicuir, les colliers et bracelets fins personnalisables répandent une nouvelle vague de légèreté et de glamour pour les amoureux de bijoux. En effet, quoi de plus chic qu’un accessoire qui parle et qui reflète sa personnalité ou qui évoque ses émotions.
On peut y voir comme inscriptions « maman/papa je t’aime », « love » ou « best friends for ever ». D’autres encore écrivent un joli petit message ou un prénom, que ce soit le leur ou celui d’une personne proche.
Discret et élégant, on peut l’arborer avec n’importe quelle tenue. En journée comme en soirée, ces bijoux apportent une belle touche de ... Lire la suite
La tendance à exiger de ses invités la couleur de la tenue à mettre au cours d’une manifestation festive (dîner, d’anniversaire…) prend de plus en plus de l’ampleur. Parmi les couleurs souvent recommandées par les organisateurs de ces retrouvailles, le blanc dénommé « bling-bling » est le plus prisé.
Le nouveau comportement qui s'observe présentement ne constitue-t-il pas une barrière que l’on dresse aux démunis dont la bourse ne favorise pas la liberté d’achat ? Car, à défaut de disposer du vêtement de la couleur exigée dans son garde linge, l'on est obligé, soit de ne pas répondre à l'invitation, soit de s'endetter pour faire du shopping afin d'honorer le rendez-voous.
Décriant ce fait, Fernand, un Brazzavillois d’une trentaine révolue, a souligné qu’avec toutes les charges actuelles, il n’est pas toujours évident d’engager des ... Lire la suite