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S’il est vrai …Lundi 14 Août 2023 - 21:39 Oui, s’il est vrai que tous les feux se mettent désormais au rouge dans la lutte contre le dérèglement climatique qui menace pourtant la survie de l’espèce humaine, il l’est tout autant que les nations dont dépend considérablement la qualité de l’air que nous respirons se mobilisent enfin pour protéger les fleuves, les forêts, les tourbières et autres structures naturelles où se joue pour une large, très large part cette bataille décisive.
Nous en avons eu la preuve la semaine dernière à Belém lors du sommet de l’Amazonie qui a rassemblé autour du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva nombre de chefs d’Etat et de gouvernements, parmi lesquels figuraient sur le devant de la scène les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Même si ce Sommet de l’Amazonie n’a débouché sur aucun plan précis et concret de lutte contre la déforestation, il a marqué un tournant dans ce combat vital en affirmant la volonté des dirigeants des trois plus grands bassins de la planète – l’Amazonie, le Congo, le Bornéo-Mékong – d’agir pour protéger de façon très concrète l’immense capital naturel dont dépend à court terme la survie de notre espèce. Et il a jeté les bases du très puissant Sommet qui réunira à Brazzaville, en octobre prochain, les dirigeants de ces immenses zones, marquant très certainement un tournant dans la lutte pour la préservation de la nature.
S’il est vrai que jusqu’à présent les conférences organisées par les Grands de ce temps n’ont débouché sur aucune action réellement concrète et n’ont pas contraint les puissances industrielles à se mobiliser au côté des nations dont dépend pour une large, très large part, la protection de la nature il l’est tout autant que le Sommet de Brazzaville sera une étape décisive dans cette bataille planétaire.
Ceci pour les deux raisons que voici résumées en quelques mots : ° D’abord parce que la population mondiale prend de plus en plus clairement la mesure du danger auquel elle sera confrontée si elle n’agit pas rapidement et collectivement afin de protéger les zones où se recycle l’air qu’elle respire. ° Ensuite parce que les dirigeants des pays riches de la planète commencent à prendre eux-mêmes la juste mesure du danger mortel que fait courir leur inactivité présente dans ce domaine et vont devoir enfin aider les nations émergentes. Oui, tout indique aujourd’hui que le Sommet de Brazzaville marquera un tournant décisif dans la lutte pour la préservation de la nature sur laquelle se concentre désormais l’attention de tous les peuples de la planète Et qu’il garantira aux nouvelles générations humaines non seulement la bonne qualité de l’air qu’elles respirent mais aussi leur survie à moyen et long terme.
Jean-Paul Pigasse Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |