Défense : le 52e anniversaire des FAC

L’objectif de ces journées est de permettre aux différents publics de visiter l’école. Après un accueil chaleureux, le président de la commission Défense et sécurité du Sénat, Gabriel Djambila, et le maire du 9^e arrondissement, Ida Victorine Gampolo, accompagnés de plusieurs invités, ont suivi avec une attention particulière les exposés préparés par les différents formateurs de l’ENVR relatifs aux enseignements développés dans cette institution. Les personnalités ont visité les stands installés pour l’occasion. 

L’ENVR-GT, rappelons-le, est une école militaire des FAC. Elle se trouve sur le site de l’académie militaire Marien-Ngouabi de Makabandilou, à la périphérie nord de Brazzaville. Cet établissement de formation est un projet de la coopération franco-congolaise, né en 2006 de la volonté politique des plus hautes autorités françaises et congolaises. 

Créée par décret 2009-253 du 26 août 2009, l’école a débuté ses formations nationales dès septembre 2009 et s’est ouverte aux stagiaires internationaux en 2010. Elle assure annuellement l’instruction d’environ 200 stagiaires sur l’ensemble de ses formations réparties au sein de deux filières principales, à savoir : « Bâtiment infrastructure opérationnelle », « Terrassement travaux publics », et une filière complémentaire « Bureaux d’étude travaux publics ». Deux nouvelles spécialités sont actuellement en projet, les filières « Eau » et « Énergie ». 

L’ENVR-GT accueille majoritairement des stagiaires militaires, congolais et étrangers de pays tiers du continent, mais aussi du personnel civil issu d’entreprises privées ou d’organismes publics. L’école contribue ainsi à la montée en puissance des unités africaines du génie, en particulier au sein de la Force Africaine en Attente. Elle participe également à l’enrichissement de l’offre de formations techniques à destination de la population civile. Les qualifications délivrées permettent à chaque stagiaire, militaire comme civil, de construire et valoriser avantageusement son parcours professionnel individuel. Ainsi les employeurs peuvent-ils s’appuyer sur une main d’œuvre aux compétences accrues.