Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Analyse - Xinhua
VœuxMercredi 8 Janvier 2014 - 8:30 Les premiers jours de la nouvelle année étant traditionnellement réservés aux vœux, nombreux sont celles et ceux qui viendront ce matin serrer la main de Denis Sassou-N’Guesso et de son épouse dans le salon d’honneur du Palais présidentiel. Dirigeants des institutions, sénateurs et députés, élus locaux, ministres, hauts fonctionnaires, cadres supérieurs de l’armée et des forces de l’ordre, universitaires, chefs d’entreprise, représentants de la société civile et des cultes, tous diront en quelques mots au chef de l’État leur volonté de servir le Congo en cette année 2014. Et tous seront écoutés avec attention. Au-delà du protocole rigoureux qui gère cette cérémonie, la rencontre de la plus haute autorité de la République avec les forces vives de l a nation est un moment exceptionnel en ce sens qu’il témoigne de l’unité profonde du pays. Filmé et diffusé sur toute l’étendue du territoire par les médias congolais, il rappelle aux citoyens qu’ils forment une nation au sens plein du terme, que l’intérêt général est un bien commun auquel chacun se doit de contribuer à sa place et avec les moyens qui sont les siens. En ces temps troublés où la mort et la violence rôdent à notre porte, déstabilisant nos plus proches voisins et menaçant indirectement notre propre existence, ce rappel est vital. Il témoigne, tout d’abord, de l’unité retrouvée du peuple congolais au terme d’épreuves semblables à celles que vivent aujourd’hui ses frères d’Afrique centrale. Il montre, ensuite, que la paix intérieure est un capital commun, collectif, auquel rien ne doit porter atteinte. 2014, chacun le sait en son for intérieur, sera une année charnière. Marquée par des scrutins électoraux majeurs, cette année verra à coup sûr le Congo accélérer sa marche en avant sur la voie du progrès si du moins l’intérêt national l’emporte sur les intérêts individuels. Et c’est bien à cette tâche commune que chacun doit s’attacher. S’il est donc un vœu que l’on doit formuler en ce début d’année, c’est bien que les poignées de main échangées ce matin avec le couple présidentiel ne soient pas de simples gestes protocolaires, mais traduisent la volonté de chacun d’œuvrer, à sa place, à la renaissance du Congo. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |