Droits de l’Homme : des ONG demandent la libération de Ghys Fortuné Dombé Bemba

Le directeur de publication du journal "Talassa",  arrêté depuis près de dix mois, est écroué à la Maison d'arrêt de Brazzaville. Au cours d’un point de presse animé le 4 novembre, l'Adhuc, OCDH et bien d'autres associations ont laissé entendre que le journaliste Ghys Fortuné Dombé Bemba est malade depuis quelques jours.

 « Nous demandons aux autorités compétentes que ce journaliste soit mis en liberté, afin qu'il se soigne », a déclaré Joe Washington Ebina de la plate-forme "Forces unies pour la liberté et la démocratie", avant d’ajouter, « les maladies dont il souffre nécessitent urgemment un suivi régulier par des spécialistes".

Pour ces organisations de la société civle, le droit de l’être humain à la santé est garanti par la Constitution du 15 octobre 2015 ainsi que par les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Congo.

De plus, ont-elles ajouté,  l’article 119 du Code de procédure pénale congolais dispose que« la détention préventive est une mesure exceptionnelle » ; le principe étant la libre comparution de la personne poursuivie, présumée innocente tant qu’un jugement de condamnation n’a pas été rendu. En la matière, ont-elles renchéri,  ni la nature criminelle des faits ni la gravité supposée desdits faits et encore moins un éventuel trouble à l’ordre public ne sauraient légalement justifier la détention prolongée de ce journaliste.