Politique
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Le leader des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus) vient d’initier une plainte contre le président de la République pour « haute trahison » suite à sa prétendue inaction face aux évènements qui ont endeuillé dernièrement le pays au mois de janvier.
Initiateur d’une plainte datée du 12 février contre le président de la République qu’il accuse de « haute trahison » suite à son inaction face aux évènements de 19 et 20 janvier ayant endeuillé dernièrement le pays, Joseph Olenghankoy a été reçu ce week-end par le procureur général de la République. Ce dernier tenait, au cours de l’audience accordée au président des Fonus à cerner les contours de la requête initiée contre Joseph Kabila par ce leader de l’opposition visiblement décidé à aller jusqu’au bout. Pendant plus de cinq heures qu’aura duré cette audience de ... Lire la suite
Dans une déclaration rendue publique le 08 mars à Brazzaville, le Front démocratique des partis et groupements politiques du centre solidaire (FDPGPCS), plateforme regroupant plus de dix-huit partis et associations, s’est prononcé favorablement pour le changement profond de la Constitution du 20 Janvier 2002.
Parmi les raisons avancées par cette plateforme, pour justifier cette prise de position, ce groupement de partis note "le régime présidentiel fort" qui ne favorise pas la bonne gouvernance avec un Parlement à même d’assurer un contrôle efficace de l’action gouvernementale ou la possibilité qui devrait revenir au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale.
Autres griefs faits à la Constitution du 20 janvier 2002 : la limitation délibérée de l'âge quant au positionnement aux élections présidentielles et sénatoriales jugée ... Lire la suite
L'opposition congolaise en France, en appui de celle de la République démocratique du Congo (RDC), a appelé à manifester à Paris, place de la République à Château rouge.
Le 7 mars, de 14 h à 19h, une centaine de manifestants a répondu au mot d’ordre : « À la mémoire des morts indus, victimes de l'intolérance aux deux Congo ». Comme à chaque manifestation coordonnée, les organisateurs avaient exigé une marche silencieuse en tee-shirt blanc avec des bougies à la main.
À la tête du cortège indiquant à vue d’œil une affluence clairsemée, les ténors de l'opposition congolaise en France étaient représentés. Parmi eux Benjamin Ntoungamani, Jean-Luc Malekat, Jean Benoît Dzaba, Antoine Page Houlou. L'ancien ministre Benoît Koukébéné, pourtant souvent présent, ne se trouvait pas dans leurs rangs.
Au cours de la manifestation, dispersée sans incident ... Lire la suite
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Les exactions commises contre les civils par des groupes armés et des membres des forces de l'ordre sont toujours monnaie courante dans cette partie du pays, en croire l’ONG Oxfam.
« L’insécurité sécurisée ». Telle est l’intitulé du dernier rapport de l’ONG Oxfam présenté le 6 mars à Kinshasa. Ce document fait le point sur la situation sécuritaire dans l'est de la RDC depuis la signature en février 2013 de l'Accord de paix d'Addis-Abeba. Force est de constater qu’aucun progrès notable n’a été enregistré dans cette partie du pays, nonobstant cet accord par lequel la RDC s'engageait à une réforme du secteur de la sécurité pendant que ses voisins promettaient de ne soutenir aucune rébellion sur le sol congolais. Le constat auquel est parvenu Oxfam dans ses investigations menées entre août et septembre 2014 ayant ciblé seize villages des deux ... Lire la suite
Pour cette descente parlementaire, la députée de la deuxième circonscription de Poto Poto n'était pas seule. Elle était entourée du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Collinet Makosso, du président du groupe parlementaire du Parti congolais du travail, Alain Moka, et d’autres responsables.
S’exprimant devant ses mandants, à l’occasion de sa descente parlementaire le 06 mars dernier, Charlotte Opimbat a d’abord fait le point des travaux des sessions parlementaires, notamment la 7ème session ordinaire budgétaire d’octobre et décembre 2014 qui comportait à son ordre du jour plus de quinze affaires dont certaines ont été adoptées.
Le cas de la loi portant organisation de l’activité industrielle au Congo, celle relative à la création des tribunaux d’instance d’Allembe dans les Plateaux et d’Ignié dans le Pool, la loi ... Lire la suite
La décision est issue de la réunion du bureau executif national tenue le 6 mars à Brazzaville. Le Congrès prévu du 3 au 4 avril prochain est dit de "clarification". Selon le communqué final ayant sancionné les travaux, les assises annoncées se plancheront non seulement sur la situation politique nationale mais également sur la vie de la formation politique.
Rappelons que depuis sa création en 1990, le MCDDI n'a jamais tenu ni un congrès ordinaire ni un extraordinaire. Il y a à peine six mois que sa direction politique annoncait sans succès la tenue d'un congrès ordinaire. Parti de la majorité présidentielle, le Mccdi est foncièrement opposé à l'idée du changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Avant tous les autres acteurs politiques congolais, son secrétaire général, Guy Brice Parfait Kolelas, a déja annoncé son intention d'etre candidat à ... Lire la suite
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La dernière lettre de Matata Ponyo à ses ministres leur enjoignant de ne pas encore former de cabinets est perçue comme un signe avant-coureur.
À peine formé, le gouvernement de Cohésion nationale que dirige le Premier ministre Matata Ponyo est déjà sous la menace d’un remaniement. Celui-ci risque d’intervenir dans les prochaines semaines, bien avant les cent jours traditionnels qui astreignent chaque exécutif à présenter son premier bilan pour évaluation. Dans la ville haute, tout le monde en parle. Ce qui, au départ, avait tout l’air d‘une simple rumeur, tend de plus en plus à se confirmer. Dans les milieux de la majorité présidentielle (MP), des langues se délient pour certifier cette démarche voulue irréversible. Quelques noms des probables ministres circulent déjà dans les cercles politiques restreints pour annoncer ce chambardement imminent.
Au-delà ... Lire la suite
Le Magazine Afrique-Asie a publié dans son numéro du mois en cours, une longue interview de l’ancien ministre de la Défense nationale, Charles Zacharie Bowao, membre du bureau politique du Parti congolais du travail. Cet entretien essentiellement politique tourne autour de l’échéance présidentielle de 2016, avec son corollaire, le débat sur le changement de la Constitution. Opposé à cette démarche, il déclare : « Si par extraordinaire, le président décidait d’aller au référendum, ma présence au sein du PCT ne se justifiera plus ».
Ainsi qu’il s’exprimait il y a quelques mois à travers sa « lettre ouverte » au président Denis Sassou N’Guesso, l’ex-ministre ne semble pas avoir varié son discours. Du bouillonnement qui anime le microcosme politique congolais aujourd’hui, Charles Zacharie Bowao retient fondamentalement le délitement de son parti ... Lire la suite
« Si on n’a pas quelqu’un d’une certaine posture, cette situation nous conduira, sans que nous ne le voulions, à une crise. Aujourd’hui les choses fonctionnent normalement. Mais si on n'y prend garde, l’alternance qui s’inscrit dans le cadre du fonctionnement normal de la démocratie, mais qui dans le cadre de cette loi conduit à la démence, peut être génératrice d’un chaos. On devrait l’éviter », a déclaré le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo, le 6 mars à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse.
Face aux journalistes, Pierre Ngolo a porté un regard critique sur la Constitution du 20 janvier 2002. Il a ainsi démontré les limites de la loi fondamentale de 2002. Pour lui, le vrai problème de la Constitution découle de l’article 185 qui fixe la durée et le nombre de mandats à deux et la limitation ... Lire la suite
Les militaires italiens de la mission Eufor RCA rentrent au bercail après sept mois de travail pour aider à la reconstruction de Bangui.
Les soldats du 2e Régiment alpin de la brigade Julia ont terminé leur mission en Centrafrique. Arrivés en août dans ce pays, ils y avaient pris la relève du bataillon Folgore et ont essentiellement œuvré dans la capitale, Bangui. La Brigade Julia venue en Centrafrique pour aider à la relève d’un pays dévasté par plus de deux ans de guerre, se composait essentiellement d’experts du génie. Cinquante militaires venus de la région septentrionale italienne du Trentin ont accompli un travail loué par tous.
C’est en effet au contingent italien que revient une bonne partie des œuvres qui ont été réhabilitées dans la capitale centrafricaine. Récurage des caniveaux pour un meilleur écoulement des eaux de pluies, asphaltage des ... Lire la suite